En 2011, plus de 27 000 demandeurs d’emploi ont bénéficié d’un contrat aidé.
Afin de lutter contre la dégradation de la situation de l’emploi à La Réunion depuis 2008, l’Etat a maintenu un effort soutenu dans le déploiement des emplois aidés.
Cette politique permet aux personnes les plus éloignées de l’emploi de s’inscrire dans une démarche d’insertion et de
professionnalisation.
Ce sont ainsi plus de 28 500 contrats aidés qui ont été mobilisés en 2011 dont 2 342 dans le secteur marchand (entreprises).
Sur les 26 204 contrats aidés signés dans le secteur non marchand, 9 102 contrats aidés ont été prescrits par le Conseil général pour des bénéficiaires du RSA.
La préfecture rappelle qu’en 2011, elle a bénéficié de crédits budgétaires lui permettant de mobiliser 27 790 contrats aidés dans le secteur non marchand et que seuls 26 204 contrats ont été signés.
Comme elle s’y est engagée en 2011 et à l’issue d’une nouvelle réunion de la commission de la transparence, la préfecture communique l’affectation des 17 102 contrats aidés du secteur non marchand qui relèvent de la responsabilité de l’Etat.
Premier semestre 2012 : 12 883 contrats aidés pour le secteur non-marchand affectés à La Réunion.
L’effort de l’Etat s’accentue sur 2012 puisqu’une première enveloppe de contrats aidés – 12 883 contrats CAE-CUI pour le secteur non-marchand – a été mise en oeuvre pour La Réunion, soit 5,7 % de l’enveloppe mise en oeuvre sur l’ensemble du territoire. Cette enveloppe a été répartie en deux groupes selon le responsable de leur affectation:
Pour le compte de l’Etat, Pôle Emploi gère 9 383 contrats (73 %), qui ont été répartis de la manière suivante : une moitié de ces contrats est destinée aux besoins des communes, l’autre aux associations et établissements publics. C’est dans le cadre de cette enveloppe que le programme « 1 000 parcours pour des jeunes de moins de 26 ans » est proposé.
3 500 contrats (27 %) sont affectés par l’Etat au Conseil général qui les met en oeuvre pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (rSa) : ils sont répartis entre les employeurs potentiels à la discrétion du Conseil général.
L’Etat a décidé de renforcer les aides qu’il apporte aux employeurs de contrats aidés du secteur non-marchand : depuis le 1er mars 2012, le taux de prise en charge de droit commun passe de 70 à 75 % du salaire brut et, pour les bénéficiaires.