Plus connue de la population par le nom des familles qui la composent, l’économie sociale est le terme générique pour désigner les groupements de personnes (et non de capitaux) jouant un rôle économique : les coopératives de toutes natures (salariés, usagers, d’entreprises), les mutuelles (d’assurance ou de prévoyance santé), les fondations et la plupart des associations gestionnaires.
Si l’économie sociale emploie un salarié sur dix dans l’économie réunionnaise, sa place est beaucoup plus importante dans le secteur des services. Plus de la moitié des salariés des activités récréatives, culturelles et sportives en dépendent.
Avec près de 90% des établissements et plus de 80% de l’effectif salarié, le milieu associatif est prépondérant dans le secteur de l’économie sociale.
Parmi les salariés, un sur trois se consacre à des activités sanitaires et sociales et un sur dix des activités éducatives.
Autre constat: les femmes sont globalement majoritaires et occupent 53% des postes, alors que les jeunes de moins de 26 ans sont peu présents.
Enfin, comme pour l’ensemble de l’économie, il existe une différence de traitement entre les femmes et les hommes. Le salaire horaire net moyen des hommes est supérieur à celui des femmes. Ils n’occupent pas toujours, il est vrai, la même fonction: 19% des hommes ont un poste d’employé contre 47% des femmes.
L’économie sociale, les associations particulièrement, a nettement augmenté au cours de l’année 2006, avec notamment la période de la crise du chikungunya.